Chronique // La Neuvième Maison
Fiche d'identité
Titre : La Neuvième Maison
Série : /
Auteur : Leigh Bardugo
Editeur : De Saxus
Prix : 19€90 (Broché)
Nombre de pages : 525
Mon avis
Alex « Galaxy » Stern peut voir les fantômes. Recrutée par le Léthé, la Neuvième des maisons magiques de Yale, elle va devoir faire face à la disparition de son mentor et à l'assassinat inexpliqué d'une jeune citadine.
Ce roman est long. L'immersion peut être difficile : le passé et le présent se mêlent, un grand nombre de personnages sont à assimiler - rien à côté du Trône de Fer, que j'ai lu sans difficultés, mais j'avoue que ça m'a posé problème sur les premiers chapitres.
La première moitié du livre est plate, l'action est répartie à très petites doses. Heureusement, les flashbacks dynamisent le récit. La seconde moitié m'a plus embarqué. Les révélations s'enchaînent, Leigh Bardugo nous désigne tour à tour un suspect plus crédible que le précédent, jusqu'à la révélation finale.
Les forces de ce roman : son cadre et ses personnages. L'université de Yale est mise à la sauce fantastique, avec son lot d'horreurs et de merveilles. Les personnages sont sympathiques, parfois un peu agaçants, mais ils ont l'avantage de ne pas être manichéens : tous ont été confrontés à la mort, en tant qu'acteurs ou spectateurs, ce qui rend leur psychologie plus réaliste.
La fin est décevante sur certains points. Tout s'enchaîne trop vite, alors que le roman se traîne sur les vingt-neuf premiers chapitres. La dernière scène est ouverte, cela peut décevoir, mais je l'ai trouvée à mon goût. Une suite peut être espérée, cependant je ne suis pas sûr de vouloir la lire. Le roman se suffit à lui-même.
N'ayant jamais lu d'autres romans de Leigh Bardugo, je n'ai aucun moyen de comparaison avec ses ouvrages du Grishaverse (du YA, alors que La Neuvième Maison est adulte). La traduction semble jouer pour beaucoup dans le rythme de lecture : les coquilles sont bien trop nombreuses, le style commun.